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Montants des primes de fin d’année 2025

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ACTU : Montants des primes de fin d’année 2025

Les montants 2025 des différents mécanismes de référence en matière de prime de fin d’année (PFA) sont connus. Vous trouverez l’ensemble des montants ci-après.

Pour rappel, dans les Centres culturels, il n’existe pas d’obligation d’octroi d’une prime de fin d’année établie au niveau sectoriel. Cependant, même si elle n’est pas obligatoire au niveau du secteur, une majorité de Centres culturels octroient une PFA à leurs travailleur·ses en vertu d’une source de droit interne établie au niveau de leur structure : CCT d’entreprise, contrat de travail, règlement de travail, ou encore selon un usage.

Vu que rien n’est imposé au niveau sectoriel, la PFA et son mode de calcul ne sont pas uniformisés et peuvent varier au sein des Centres culturels qui l’octroient. Elle peut ainsi prendre la forme d’un calcul propre à la structure (sans référence), d’un 13ème mois (en référence à un mois de rémunération brute) ou encore prendre la forme de ce que l’on surnomme dans notre secteur la « programmation sociale » (en référence à la PFA appliquée dans la fonction publique fédérale, régionale ou communautaire).

Pour savoir si vous devez attribuer une PFA à vos travailleur·ses et selon quel mode de calcul, vous devez vous référer à vos sources de droit interne.

Si votre PFA est calculée en référence au mode de calcul en vigueur dans la fonction publique, vous trouverez ci-après les montants 2025 à appliquer. Pour rappel, le mode de calcul de cette forme de PFA se compose d’une partie fixe additionnée à une partie variable. La partie variable correspond à 2,5% de la rémunération brute du mois d’octobre 2025 multipliée par 12. La partie fixe est proratisée en fonction du régime de travail du·de la travailleur·se et dépend de l’entité institutionnelle à laquelle vous vous référez.

Voici les montants 2025 des différentes parties fixes indexées pour un temps plein :

  • Fédéral augmenté : 937,56 € en 2025 (918,37 € en 2024)
  • Fédéral standard : 480,03 € en 2025 (470,2018 € en 2024)
  • Région wallonne : 937,77 € en 2025 (918,5718 € en 2024)
  • Communauté française : 1.489,62 € en 2025 (1.460,42 € en 2024)
  • Région de Bruxelles-Capitale : 932,26 € en 2025 (913,99 € en 2024)
  • CoCoF : 870,27 € en 2025 (853,21 € en 2024)

Si vous le souhaitez, la CESSoC met à votre disposition un outil calculateur de PFA que vous pouvez trouver ici (une connexion au site de la CESSoC est requise).

Veillez à vous assurer que votre secrétariat social utilise le bon mode de calcul de votre PFA. En outre, des subtilités peuvent apparaître en fonction du mode de calcul que vous appliquez.

Subvention APE : FOREM : Le formulaire de répartition 2024

Subvention APE : FOREM : Le formulaire de répartition 2024 2019 396 ACC

Subvention APE : FOREM : Le formulaire de répartition 2024 – suite
DEADLINE : avant le 5 décembre 2025

Cette communication concerne le formulaire de répartition des subsides à remplir sur votre espace APE du site du FOREm. Vous avez dû recevoir un courrier explicatif de la part du FOREm le 6 novembre 2025.

Vous devez remplir le formulaire (appelé « Rapport d’activité d’emploi pérennisé ») avant le 5 décembre 2025. Le décret APE prévoit que le non-respect des obligations légales liées au formulaire peut avoir un impact sur la subvention (retrait, remboursement ou suspension).

Le fait d’avoir complété votre rapport d’exécution concernant l’année 2024 ne vous dispense pas de compléter le formulaire. Il s’agit d’une annexe à ce rapport d’activités et d’une obligation complémentaire.
Vous trouverez le formulaire dans l’onglet « Rapport d’activité annexe 2 ». Pour votre information, vous trouverez « une capture écran » de ce formulaire en cliquant ici.

  • Contexte et importance de ce formulaire

Ce n’est pas qu’une simple formalité administrative. La manière dont vous le compléterez aura une importance en vue de la future réforme APE annoncée. Il est recommandé que la direction, voire les instances, soient impliquées pour le remplir.

Ce formulaire servira à cadastrer les moyens APE en vue de la réforme. Cela aura pour but de répondre à la question : En tenant compte des activités effectuées par le personnel APE du Centre culturel en 2024, vers quel ministère seront transférés les moyens APE ? Les fédérations continuent toutefois à travailler à ce que la répartition des moyens se fasse sur des données plus récentes.

Nous espérons que vous avez bien accès à votre plateforme APE sur le site du FOREm, si ce n’est pas le cas, nous vous invitons à faire les démarches sans délai (la récupération des identifiants et codes prend plusieurs jours).

  • Contenu et la manière de compléter le formulaire APE :

Le formulaire présente trois volets :

  • 1. L’identification du Centre culturel ;
  • 2. La répartition de votre subvention (il s’agit d’un mécanisme en cascade) ;
  • 3. Une déclaration sur l’honneur.

Dans le deuxième volet relatif à la répartition de votre subvention, vous devrez répartir votre subvention en fonction de 3 questions/catégories (vous n’êtes pas obligé d’avoir une ventilation de la subvention dans chacune des 3 catégories). Il s’agit de se référer à la réalité de la situation de la structure au 31 décembre 2024.  Il s’agit bien d’une photographie de votre année 2024.

Il vous est demandé de chiffrer la manière dont vous avez réparti votre subside APE, au travers de quelles activités, de quels agrément(s)/reconnaissance(s).

N’oubliez pas de vérifier que le montant de la subvention qui a été attribué à la structure (dans le formulaire) correspond bien à ce qui avait été attribué à la structure l’an dernier. Nb. Bien qu’il convient de vérifier que ce soit le bon montant, celui affiché ne tiendra, en revanche, pas compte des éventuelles récupérations d’indu (relatives au non-respect des obligations en 2022).

Vous allez répartir l’ensemble de la subvention APE, mais vous ne répartissez pas en tant que tel les emplois (ou les ETP). Tout ce qui est financé par la subvention APE doit être pris en compte, sans exception.

Vous allez donc affecter l’ensemble de la subvention APE 2024 au regard des 3 catégories de ce formulaire (les activités agréées (1.), les activités non agréées mais assimilables à des agréments (2.), les activités non agréées et non assimilables (3.)) :

  • 1 : à des activités agréées/reconnues

Selon la CESSoC, cette première catégorie concerne des activités autorisées formellement, officiellement. C’est-à-dire des activités pour lesquelles il existe un acte juridique ET qui peuvent être rattachées à un agrément ou une reconnaissance officiellement.

C’est en tant que membre de l’ACC que vous recevez notre mail. Dès lors, il est fort probable que votre structure soit reconnue et agréée en tant que Centre culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Vous avez des activités reconnues/agréées et vous avez un contrat-programme qui vous lie à la FWB.

Il est repris dans le menu déroulant de la catégorie 1, l’agrément « Centres culturels », en l’occurrence, au sein de la catégorie « socioculturelle » (et non pas dans la catégorie « culture » qui existe également), sous « FWB ». Il est dès lors plus que probable que vous inscriviez une partie du (ou tout le) montant dans cette case.

En principe, vous répartirez au moins en partie la subvention au sein de la compétence fonctionnelle « Centre culturel » prévue. Néanmoins, en raison des réalités et spécificités de chaque CC, il se peut que vous ayez plusieurs reconnaissances, que vous ayez dû faire des choix en termes d’activités, de répartition. D’où la réflexion, et le questionnement à avoir préalablement sur la manière de répondre à ce formulaire (et qui doit correspondre à votre réalité).

N’allez pas trop vite. Posez-vous la question de savoir si l’ensemble du personnel APE est affecté à cette reconnaissance/agrément ou sont-ils affectés à autre chose ? Est-ce qu’une partie est affectée à un autre agrément/reconnaissance ou à des activités qui y ressemblent (voir catégorie/case 2 ci-après) ?

Vous pouvez tout à fait avoir plusieurs agréments/reconnaissances dans cette catégorie 1. Si vous avez plusieurs agréments ou reconnaissances, la question suivante se pose : est-ce qu’une partie de la subvention APE a été dédiée à la mise en œuvre de ces autres activités ? Si vous avez plusieurs agréments/reconnaissances au sein desquels est actif le personnel APE, vous devrez décider d’une clé de répartition pour répondre à ce formulaire, en ventilant, le cas échéant, au plus près de la réalité.

Attention à la manière dont vous allez choisir de répartir si votre structure est polyagréée/ intègre plusieurs reconnaissances/agréments (exemple : en plus de l’agrément Centre culturel, vous avez un agrément comme bibliothèque, syndicat d’initiative, CEC, MJ, …).

Si les agréments en question ne sont pas intégrés, alors n’en tenez pas compte (dans ce cas, ce n’est pas vous qui touchez la subvention par définition, mais une autre structure).

Pour le personnel APE, on parle bien des personnes reprises sur la liste travailleur.euses APE telle que vous devez veiller à la mettre à jour au quotidien, sur votre espace FOREm, lorsque vous avez des mouvements de personnel.

  • 2 : à des activités non agréées/non reconnues MAIS assimilables à des agréments

Ce n’est que si vous affectez une partie de votre subvention APE à des activités qui n’ont ni un agrément ni une reconnaissance (mais qui y sont assimilables), qu’il faudra compléter la présente question.

On pourrait imaginer que votre structure, en plus d’être reconnue formellement en tant que Centre culturel (rappel, catégorie/case 1.) a, non pas une reconnaissance formelle en tant que CEC, mais des activités assimilables à cette activité, à laquelle elle affecte une partie du personnel APE. Dans ce cas, il s’agira d’indiquer dans cette catégorie 2 la part de la subvention dédiée à l’activité (assimilée mais non agréé) CEC.

  • 3 : à des activités non agréées/non assimilées

Vous devrez compléter cette catégorie uniquement si vous avez affecté la subvention (ou une partie) à une activité qui n’est rattachée à aucune reconnaissance ou agrément ; ni assimilable à une reconnaissance.

La CESSoC prend l’exemple suivant : une association de quartier centrée sur la convivialité ou un club d’échanges de savoirs informels.

Elle prodigue également le conseil suivant : « Si vous n’avez pas d’agrément, il est dans votre intérêt de vous mettre dans la catégorie 2 (assimilable) si possible et pas par défaut dans la catégorie 3 car le rattachement aux politiques fonctionnelles pour les non agréés ou non assimilables est très incertain ». L’UNIPSO indique également de privilégier la catégorie 1 ou 2. Évidemment, dans la mesure du possible et si cela correspond à votre réalité.

  • Autres recommandations (et on enfonce le clou sur certains points d’attention 😉) :
  • Lire préalablement le document du FOREM et la FAQ de la CESSoC (qui est régulièrement actualisée) ;
  • Aborder une réflexion sur quelles ont été vos activités en 2024 et quel est le personnel qui y a pris part. Vous pouvez vous aider en regardant préalablement la liste annexée au courrier du FOREm qui répertorie un ensemble vaste de reconnaissances, agréments, autorisations, etc. (Cette liste est, par ailleurs, reprise dans les menus déroulants des différentes questions relatives aux catégories) ;
  • Si l’agrément n’est pas repris dans le menu déroulant, il est possible d’indiquer « Autre » et de décrire l’agrément ;
  • Voyez votre liste des travailleur.euses telle qu’elle est reprise sur la liste travailleur.euses APE au 31 décembre 2024. Avant de remplir, sélectionnez dans cette liste les ‘travailleur.euses actif.ves’ en 2024 ;
  • Impliquer la direction et le CA, si possible dans le remplissage ;
  • Votre décision de 2022, lors de la réforme, pourrait être un éclairage. Pour rappel, selon le décret APE (actuel), vous êtes dans l’obligation d’affecter les travailleurs aux activités d’intérêt général pour lesquelles la subvention est octroyée, elles sont inscrites dans les décisions qui vous ont été communiquées, mais qui datent d’avant la réforme de 2022 ! Dès lors, il faut être prudent en transférant la subvention d’un agrément (ou reconnaissance) vers un autre (ou vers autre chose). Cela pourrait poser soucis en cas de contrôle. Et, attention de ne pas déclarer des activités non connues du FOREm.
  • Votre rapport d’activité APE 2024 également (il devait être remis pour le 30 mars 2025) ;
  • Enfin, il faut que cela corresponde à la réalité et à ce que vous avez déclaré au sein des précédentes déclarations au FOREm, mais également à ce que vous avez déclaré à d’autres autorités subsidiantes et à d’autres administrations. On pense, par exemple, à la DENM et au SICE. Dans le SICE, avez-vous indiqué la subvention comme étant globalisée, ou avez-vous déterminé une répartition spécifique sur chaque travailleur (APE)/entre différents agréments ? L’UNIPSO recommande, quelle que soit la technique utilisée pour justifier auprès de cette autre administration de compléter le formulaire par rapport à ce qui se trouve être la réalité des travailleur.euses APE dans la réalisation de leurs activités ;
  • Si vous avez certaines activités marchandes (ou commerciales), l’UNIPSO conseille d’éviter d’affecter la subvention APE sur ces activités. Attention aux conséquences qui pourraient y être attachées ;
  • Soyez fidèle à la réalité. Chaque employeur reste responsable de ses choix au vu de ses réalités propres. Vous pourriez être amené à justifier votre ventilation si elle diffère de ce que vous auriez rempli autre part. En principe, si vous êtes dans la capacité de le faire alors ce n’est pas problématique ;
  • Cela a déjà été dit plus haut dans ce mail, mais dans la mesure du possible – et si cela correspond à votre réalité – privilégiez la catégorie 1 ou 2 (et évitez la 3 si c’est possible) ;
  • Le solde final doit être égal à 0 €. Il s’agit, en effet, de répartir l’ensemble de la subvention parmi les 3 catégories.
  • Lorsque vous avez terminé et que vous ne souhaitez plus apporter de modification, il faut appuyer sur « Envoyer » pour valider votre encodage ;
  • Pour rappel, une fois « envoyé », il ne sera plus possible de modifier le formulaire. Tant qu’il n’est pas « envoyé » mais seulement « sauvegardé », le FOREm n’y aura pas accès.
  • Ressources :

Concernant les ressources, vous trouverez :

  • La FAQ réalisée par la CESSoC sur la page dédiée APE (une connexion au site de la CESSoC est requise – Sachez que cette FAQ a déjà été mise à jour par deux fois).

Gardez bien en tête la date butoir : avant le 5 décembre pour compléter le document.

Si vous constatez des problèmes techniques, vous pouvez nous le transmettre et contacter le FOREm :

Par ailleurs, concernant les mesures d’économies annoncées par le gouvernement sur les subventions APE et les contrôles APE en cours :

En principe, en tant que Centre culturel, ASBL reconnue et agréée par la FWB, vous devriez être soumis à l’Impôt des personnes morales (IPM). Néanmoins, il n’est pas impossible (même si c’est fort peu probable) qu’une ASBL soit soumise non pas à l’IPM, mais à l’Impôt des sociétés (ISoC). Si vous êtes par hasard soumis à l’ISoC, n’hésitez pas à nous le faire savoir ! Des conséquences sont attachées au fait d’être soumis à l’ISoC. Les APE ne leur sont pas destinés. Dans le cadre des contrôles APE qu’on a déjà évoqués, ces ASBL sont les premières visées.

Mobilisation à une action sociale ou à une grève

Mobilisation à une action sociale ou à une grève 800 800 ACC

ACTU : Mobilisation à une action sociale ou à une grève

En raison des derniers mouvements sociaux et ceux prévus prochainement, particulièrement liés aux mesures et décisions budgétaires annoncées par les gouvernements, et ce notamment vis-à-vis du secteur non-marchand, il est apparu nécessaire de faire un point sur la mobilisation des Centres culturels en tant que structure et le droit de grève à titre individuel du·de la travailleur·se.

  • Mobilisation de la structure à une action sociale ou à une grève

 On ne développera pas ici la question du lock-out qui est défini comme étant une fermeture temporaire d’une structure, non pas pour des motifs économiques ou propres à l’entreprise, mais comme une action visant à renforcer des revendications patronales ou positions dans un conflit collectif. L’employeur décide alors de ne pas donner du travail et de ne pas payer le salaire. Attention au risque que cela soit qualifié comme étant détourné et d’être sanctionné.

La question qui sera développée ci-dessous est la mobilisation au nom d’une structure dans le cadre d’un mouvement ou d’une action.

Avant tout, il est rappelé que le choix des activités d’une ASBL de droit privé relève de la liberté et de l’autonomie associative dans la mise en œuvre de son objet et de son but. Ce principe est notamment consacré à travers la liberté d’association et la liberté d’expression. Cependant, toute action, mobilisation ou fermeture collective, menée par une structure (personne morale), et qui pourrait potentiellement engager ladite structure, devra faire l’objet au préalable d’une décision de votre organe d’administration (OA/CA selon la manière dont vous l’appelez). Notons que cette compétence pourrait être déléguée.

Des Centres culturels nous ont informés que certains pouvoirs politiques ont contesté la légitimité de la participation – non pas des travailleur·ses individuellement – mais du Centre culturel (en son nom) à des actions sociales. Afin d’entretenir un dialogue, il peut être rappelé que :

  • Bien que la commune soit l’un des pouvoirs subsidiants, elle n’est pas l’employeur légal de l’ASBL, ni le représentant légal de l’ASBL.
  • La décision appartient à l’OA/CA et sa composition permet de garantir le respect du pluralisme des tendances politiques.
  • Les membres de l’OA/CA forment un collège et doivent se réunir pour valablement prendre ce type de décisions.

Pour permettre à vos CA de prendre les décisions en connaissance de cause des enjeux sociétaux auxquels le secteur est confronté, un travail de débat et de discussion peut avoir lieu au sein de votre organe. Si vous le souhaitez, nous pouvons vous transmettre, à la demande, quelques argumentaires explicitant les motivations provenant du manifeste d’un des membres du secteur à rejoindre le mouvement de grève.

EN BREF : pour engager le Centre culturel dans une action (post fb, manifestation, etc), dans le soutien d’une grève, il faut que la décision émane de votre organe de gestion (ou de l’instance à qui cette décision aurait été déléguée). Si l’organe de gestion ne se positionne pas (ou pas favorablement), toute éventuelle action pourra être faite par, et aux noms, des travailleur·ses du Centre culturel, mais pas par, et au nom, du Centre culturel.

Parallèlement ou faute d’approbation par le CA d’une mobilisation de la structure, les travailleur·ses peuvent exercer leur droit de grève dont quelques principes et modalités sont rappelés ci-dessous à toutes fins utiles.

  • Le droit de grève dans l’entreprise

Bien qu’en Belgique la loi ne définisse pas formellement la grève et n’en détermine pas son statut juridique, faire grève est reconnu comme un droit fondamental. Et ce, notamment via la ratification de textes internationaux tels que la Charte sociale européenne et via la jurisprudence

Au regard du droit du travail, une grève se caractérise par le fait que des travailleur·euses ne respectent temporairement pas l’obligation contractuelle de fournir des prestations de travail. Le droit de grève est de l’initiative des membres du personnel.

Le dépôt de préavis de grève doit respecter une procédure. Vous trouverez les informations concernant la procédure applicable dans notre sCP 329.02 pour le préavis de grève lié à un conflit social interne, ici (une connexion au site de la CESSoC est requise).

D’autre part, pour la grève nationale de ce mois de novembre, le front commun syndical a adressé un courrier à l’UNISOC (la fédération des entreprises à profit social belges) annonçant une journée de grève nationale ce 26 novembre (pour votre bonne information, une manifestation nationale est par ailleurs organisée le dimanche 23 novembre contre les violences faites aux femmes).

Faire grève étant reconnu comme un droit, l’employeur ne peut faire obstacle aux membres du personnel qui veulent prendre part à une action syndicale, telle une grève. D’autre part, l’exercice du droit de grève étant individuel, les travailleur·ses ne peuvent être forcé·es à se mettre en grève.

Enfin, l’employeur peut demander aux membres du personnel qui participeront à la grève de le prévenir (ou son représentant) au préalable. C’est une question de bonne organisation.

    • La rémunération

Les jours de grève ou d’action sont des jours d’absence autorisés mais non rémunérés par l’employeur. Il appartient aux travailleur·ses syndiqué·es de s’adresser à leur organisation syndicale pour obtenir une indemnité éventuelle. Le personnel qui vient travailler normalement sera payé.

Si certains membres du personnel ne participant pas à la grève se trouvaient contraints de ne pas pouvoir travailler en raison de la grève, l’employeur n’est pas obligé de les rémunérer. Ils peuvent demander une indemnité à l’ONEM sous certaines conditions, et dans ce cas, l’employeur devra accomplir certaines formalités.

    • Protection contre le licenciement

Dans la mesure où la grève constitue un droit, prendre part à la grève n’est pas fautif et entraine uniquement la suspension de l’exécution (et non la rupture) du contrat de travail. L’exercice de ce droit ne peut pas justifier en soi un licenciement, que cette grève soit ou non organisée ou soutenue par une organisation syndicale représentative.

Cette protection concerne également les personnes qui ne se sont pas mises en grève, mais qui en raison de la grève n’ont pas pu travailler.

Toutefois, la manière dont est exercé ce droit peut être illicite, illégale (violences, destructions, dégradations, …). Selon les circonstances, elles pourraient mener à des sanctions.

    • Ce que l’employeur ne peut pas faire

En cas de grève, l’employeur ne peut pas :

  • Conclure de contrat de remplacement. Un contrat de remplacement ne peut pas être conclu pour causes économiques, mais également pour causes de grèves ou de lock-out.
  • Faire appel à du personnel intérimaire. Le personnel intérimaire ne peut pas être mis au travail, mais également maintenu au travail en cas de grève (ou de lock-out). Plus d’infos sur le lien).
  • Faire appel à des travailleur·euses mis à disposition.

Et ce, même si la grève n’a pas été effectuée dans les formes légales…

 

Mesures budgétaires annoncées : Impact sur les dépôts de dossier de renouvellement & Contrôles APE

Mesures budgétaires annoncées : Impact sur les dépôts de dossier de renouvellement & Contrôles APE 2019 396 ACC

En vue des conclaves budgétaires, l’ACC a multiplié les contacts avec les pouvoirs politiques. À la fois de manière directe, notamment avec le Cabinet de la Ministre Degryse, et de manière indirecte via la CESSoC, avec le Cabinet du Ministre de l’Emploi en RW, Mr. Jeholet, afin de les sensibiliser aux réalités du secteur. Néanmoins, les mesures annoncées par les différents niveaux de pouvoirs auront des impacts sur les Centres culturels.

  • Au niveau de la Région wallonne (RW) :

    • Budget de la RW

 Le gouvernement wallon a présenté ce lundi 20 octobre via un communiqué de presse* la trajectoire et les mesures envisagées concernant un accord sur le budget wallon 2026. Le budget doit encore être présenté et validé par le parlement wallon (ce qui a priori devrait être le cas). Le budget présenté prévoit des économies structurelles, dont notamment d’importantes économies sur le poste « Emploi et formation ».

Des économies sur le dispositif APE de près de 94 millions ont été présentées (pour vous donner un ordre de grandeur, les dépenses APE en 2025 sont de plus de 1 milliard 300 millions d’euros, soit environ 7% de réduction).

Notez qu’il n’est pas question directement d’une réduction ou d’une suppression pure et simple de l’enveloppe APE destinée au secteur des Centres culturels (ou plus largement au secteur socio-culturel). Cependant, l’analyse suivante permet de relever ce qui pourrait avoir un impact pour le secteur :

 Nous relevons qu’il est prévu une « réduction APE villes et communes » (sans autre précision) à hauteur de 17,50 millions d’euros ainsi qu’une récupération d’indus annoncée à 15 millions d’euros (habituellement, il semblerait que les indus s’élèvent à environ 12 à 13 millions d’euros). On peut également questionner le poste d’économies intitulé « fin des effets d’aubaine » estimé à 20 millions d’euros.

Il ressort également du communiqué de presse la poursuite de la mesure déjà appliquée concernant le gel de l’indexation des subventions APE pouvoirs publics.

Par ailleurs, le gouvernement annonce également une modification des dispositifs en matière de primes et d’aides à l’embauche. Comme vous le savez, parallèlement à ces mesures annoncées, la réforme du dispositif des APE est en cours. Les négociations peuvent donc encore faire évoluer ces intentions.

 * Dans le point relatif à l’emploi et formation et plus particulièrement concernant les APE, l’acronyme « EP » = « emplois publics »

  • Contrôles sur les APE

Attention : Nous vous en informions dans le dernier EssenCCiel, d’importants contrôles des dispositifs APE sont en cours. Elle est motivée par la récupération d’indus présentée ci-avant.
Pour vous aider à vous préparer en cas de contrôle, la CESSoC a préparé différentes informations liées aux contrôles qui ont déjà été subis par certains opérateurs ainsi que des informations portant sur la manière dont vous pouvez vous préparer. Vous les trouverez ci-dessous (vous trouverez également ces informations dans cette note. Elle reprend en plus 4 exemples de contrôles en cours avec les documents qui ont été demandés aux opérateurs) :

     Comment se préparer

  • Informer les travailleur.euses de la possibilité des contrôles, et leur conseiller de relayer vers les personnes compétentes quand les questions ne les concernent pas.
  • Rappeler au personnel où sont les documents qui doivent être mis à disposition (voir ci-dessous feuilles de paie, règlement de travail, horaires, calendrier des congés, …), mais aussi les éléments tels que la trousse de secours, les éléments de sécurité incendie, …
  • Préparer les documents susceptibles d’être visés :
    • Le règlement de travail (et son numéro d’enregistrement auprès du contrôle des lois sociales)
    • Les contrats de travail
    • L’assurance accidents du travail (preuve de paiement)
    • La médecine du travail (affiliation et factures)
    • Les comptes annuels détaillés
    • Le rapport de sécurité des pompiers
    • Une copie des dernières fiches de paie du personnel APE
    • Détails des autres agréments et autres subventions que perçoit le CC
    • Le point sur le personnel occupé (autres subventions, fonds propres …), en ce compris le personnel mis à disposition/détaché
    • Conventions de mise à disposition de personnel
    • Bilan social (si vous devez en établir un)
    • Le rapport d’activités
    • Les statuts
    • Le rapport annuel APE
    • Le planning d’activités

À noter que ces contrôles ont pu porter sur les subventions APE accordées avant la réforme APE de 2022.

Dès lors, n’hésitez pas à faire le point sur ces différents documents, de manière à vérifier qu’ils sont conformes, qu’ils respectent les obligations légales. Par ailleurs, les inspecteurs peuvent également contrôler :

  • L’appartenance au secteur non-marchand
  • La conformité de vos activités réelles à votre objet social (repris au sein de vos statuts)
  • Le but de l’ASBL
  • Vos activités et notamment celles qui seraient éventuellement lucratives
  • Le régime d’occupation du personnel APE et l’affectation de ce personnel
  • Le respect des interdictions de double subventionnement
  • La sécurité et le bien-être au travail

Si vous être confronté à un de ces contrôles, vous avez des droits et obligations. Parmi ceux-ci :

  • Vous avez le droit de demander une copie du procès-verbal d’infraction ou des documents saisis
  • Vous avez un droit de défense. À savoir, présenter des moyens de défense dans un délai de 30 jours après notification d’une infraction
  • Vous avez un droit de demander la rectification

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à revenir vers nous.

  • Au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)

Le Gouvernement de la FWB a également présenté un accord sur le budget 2026 et une trajectoire évoquée jusqu’en 2029.

Attention, tout comme en RW, au niveau de la FWB, les mesures et le budget annoncés doivent encore être votés au Parlement. Il pourrait donc encore y avoir des modifications tant qu’un texte n’aura pas été approuvé.

Néanmoins, pour nous assurer du même niveau d’information de l’ensemble des Centres culturels et, dans la mesure du possible, vous permettre une meilleure anticipation au sein de votre CC, nous reprenons ci-dessous les mesures annoncées :

  • Non-indexation de la subvention structurelle des Centres culturels pour 2026. Celle-ci est pour l’instant annoncée comme un « one-shot ».
  • Moratoire sur les contrats-programme (CP) à partir de 2026. Il ne devrait pas y avoir de reconnaissance de nouveaux opérateurs en 2026, 2027 et 2028.

Que cela signifie-t-il concrètement ?

    • Nous attirons l’attention des Centres culturels qui doivent déposer une demande de reconduction pour le 15 décembre 2025, ces CC sont toujours tenus de déposer leur demande pour cette date.
    • Pour les CC dont les CP doivent commencer au 1er janvier 2026, il n’est pas question à ce stade d’une prolongation du CP en cours. Le cycle normal devrait suivre son cours.
    • Pour les trains suivants, nous reviendrons vers vous pour plus de précisions une fois les mesures scellées et les modalités définitives connues.
  • Il ne devrait pas y avoir de nouveaux moyens supplémentaires avant 2029. Il ne devrait pas y avoir de reconnaissance de nouveaux opérateurs en 2026, 2027 et 2028.

Nous insistons – encore une fois – sur le fait que les mesures annoncées dans les communiqués de presse doivent encore faire l’objet d’un processus législatif avant d’entrer en application. Les textes officiels (projet de budget, éventuel décret-programme, circulaires) ne sont pas encore déposés. Par ailleurs, ces annonces peuvent parfois manquer de précisions et ne nous permettent pas de déterminer leur portée exacte ou leurs conséquences précises. Les informations reprises ci-dessus reposent uniquement sur les déclarations publiques de la Ministre-Présidente et des ministres concernés. Certaines choses peuvent évoluer lors du dépôt, des discussions en commissions, des amendements et du vote des textes officiels, certaines mesures doivent également être précisées. Nous ne manquerons pas de continuer de vous informer dès qu’ils seront promulgués.

L’ACC poursuit les discussions et les négociations pour insister sur les impacts lourds de ces mesures sur notre secteur et reste à vos côtés pour répondre au mieux à vos interrogations concernant ces mesures.

L’EssenCCiel n°10 – Octobre 2025

L’EssenCCiel n°10 – Octobre 2025 1092 345 ACC

Vous trouverez ici l’EssenCCiel n° 10 d’octobre 2025.

Vous retrouverez dans ce numéro :

  • Des actualités qui portent notamment sur les APE, les prévisions d’indexation des salaires, le SICE, les frais de mission, les nouveautés relatives aux travailleuses enceintes ou allaitantes, au plan de prévention annuel, etc.
  • Un dossier sur les modifications apportées par la loi du 18 juillet 2025 qui met en œuvre un ensemble de mesures de l’accord du gouvernement Arizona dans différents domaines, tels que l’emploi, les finances, les affaires sociales, etc.
  • Deux FAQs : l’une portant sur le caractère privé des CC même dans le cadre de la mise sous plan de gestion de leur commune par le CRAC et l’autre portant sur les droits d’auteurs dans le cadre l’utilisation d’une image/photo.
  • Plusieurs ressources concernant notamment les modèles de la CESSoC mis à jour, un guide disponible en matière de bien-être au travail, un guide sur la diversité, etc.

Bonne lecture !

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Déclaration de l’Impôt sur les Personnes Morales – Deadline : 30/09/2025

Déclaration de l’Impôt sur les Personnes Morales – Deadline : 30/09/2025 900 400 ACC

Obligation de rendre votre déclaration de l’IPM 


Vous devez introduire votre déclaration d’impôt pour votre ASBL, même si celle-ci n’a aucun revenu imposable. Il s’agit de la déclaration à l’impôt des personnes morales (IPM) sur les revenus 2024 (exercice d’imposition 2025).

La déclaration se fait en ligne via Biztax. Pour vous aider à utiliser la plateforme, vous pouvez consulter la page « Comment utiliser Biztax ». Si vous ne disposez pas des moyens informatiques pour rentrer votre déclaration en ligne, vous devez alors introduire une demande écrite et signée auprès de votre bureau compétent.

Même si vous n’avez pas de revenu imposable, vous devez rendre une déclaration. Pour savoir quels revenus sont imposables, vous pouvez consulter la FAQ du SPF Finance.

Dans quel délai ?

Au regard des instructions du SPF Finances, si vous avez clôturé vos comptes au 31 décembre 2024, le délai pour effectuer cette déclaration est fixé – par exception – au 30 septembre 2025.

Pour plus d’information, vous pouvez également consulter cette FAQ du SPF Finance ou l’explication relative à la déclaration à l’IPM.

Parmi les nouveautés à relever, nous vous rappelons : le Crédit d’impôt pour les surcoûts de distribution relatifs à la livraison de publications papier.

N’hésitez pas à contacter votre comptable pour vous accompagner dans cette démarche.

Nous restons disponibles pour toute information complémentaire.

Federal Learning Account (FLA) : obligation reportée

Federal Learning Account (FLA) : obligation reportée 2019 396 ACC

L’obligation d’enregistrer les formations et les droits de formations de vos travailleur.euses dans le Federal Learning Account (ci-après FLA) devait être faite pour le 1er septembre 2025. Cette obligation avait déjà fait l’objet de plusieurs reports comme nous vous en avions informé par le passé. Cette obligation vient encore d’être reportée au 1er janvier 2026.

Pour rappel, le compte fédéral de formation ou Federal Learning Account (FLA) est une plateforme accessible à tous les employeurs depuis le 1er avril 2024. Il s’agit d’un nouvel outil en ligne qui permet aux employeurs d’enregistrer les formations terminées et prévues pour gérer les droits de formation individuels et sectoriels de leurs travailleur. euses.

L’obligation de l’enregistrement des formations des travailleur.euses dans le FLA a déjà fait l’objet de deux reports précédents par deux lois consécutives. Cette obligation vient de faire l’objet d’un nouveau report tel que prévu par la loi du 28 juillet 2025 portant sur le report temporaire de l’enregistrement dans le Federal Learning Account. Cette loi vient tout juste d’être publiée au Moniteur belge le 29 août 2025 et prévoit donc de reporter une nouvelle fois l’obligation de compléter le FLA au 1er janvier 2026.

Pour rappel, le gouvernement ambitionne de revoir intégralement le système du FLA. L’accord de gouvernement témoigne de la volonté de supprimer le FLA et d’examiner un système moins contraignant sur le plan administratif.

Montants de l’indemnité kilométrique pour les frais de mission au 1er juillet 2025

Montants de l’indemnité kilométrique pour les frais de mission au 1er juillet 2025 2019 396 ACC
  • Indemnité kilométrique des frais de mission en SCP 329.02 – Indemnité kilométrique annuelle du personnel de l’Etat

Pour rappel, les travailleur.euses qui effectuent des déplacements professionnels (mission, réunion, formation,…) avec leur véhicule privé ont droit à un remboursement de frais pour ces déplacements. Ces frais de déplacement (aussi appelé frais de mission) doivent être remboursés par l’employeur.euse, soit de manière forfaitaire, soit sur la base de justificatifs.

En application de la CCT sectorielle du 20 novembre 2023, en vigueur dans notre secteur, l’indemnité kilométrique pour les travailleur.euses de la SCP 329.02, à laquelle les CCs sont rattachés, qui effectuent des déplacements professionnels avec leur véhicule privé, s’élève, du 1er juillet 2025 au 30 juin 2026 :
à minimum 0,4449 €/km (au lieu de 0,4415 €/km au 1er juillet 2024) pour les voitures
       et
à minimum 0,2141 €/km (au lieu de 0,2077 €/km au 1er juillet 2024) pour les cyclomoteurs et engins de déplacement motorisés.

Depuis le 1er janvier 2024, la CCT sectorielle du 20 novembre 2023 applicable dans notre secteur prévoit que ce montant forfaitaire est fixé conformément au mécanisme utilisé pour le personnel de la fonction publique fédérale en application de l’arrêté royal du 18 janvier 1965, portant réglementation générale en matière de frais de parcours. Ce montant est revu annuellement au 1er juillet de chaque année.

Cet A.R. fixe donc un montant maximum fiscalement autorisé par kilomètre.

Si le montant forfaitaire du défraiement prévu dans vos règles internes (CCT d’entreprise, règlement de travail, convention individuelle) est supérieur à celui prévu par la CCT sectorielle, l’employeur doit continuer à octroyer ce montant. Cependant, l’Administration pourrait demander à justifier la raison pour laquelle ce montant excède le montant forfaitaire prévu par la CCT sectorielle.

  • Indemnité kilométrique trimestrielle du personnel de la fonction publique fédérale

Le montant de l’indemnité kilométrique trimestrielle pour les fonctionnaires de l’État (sur base de l’AR de 2017, fixant les allocations et indemnités des membres du personnel de la fonction publique fédérale) s’élève à 0,4309 €/km* du 1er juillet 2025 au 30 septembre 2025 (au lieu de 0,4320 €/km du 1er avril au 30 juin 2025).

Avant la signature de la CCT sectorielle du 20 novembre 2023, il est possible que certain.es employeur.euses aient décider de se référer au montant de cette indemnité kilométrique trimestrielle (sur base de l’AR de 2017) dans vos règles internes pour défrayer les frais de mission de leurs travailleur.euses.

*Cependant, dans la mesure où ce montant forfaitaire (0,4309 €/km) est actuellement inférieur à celui prévu par la CCT de 2023 (0,4449 €/km), il ne peut pas être utilisé pour indemniser les travailleur.euses.  En effet, l’employeur.euse doit augmenter le défraiement du.de la travailleur.euse qui utilise son véhicule à moteur personnel pour raison de service afin d’atteindre le montant minimum de 0,4449 €/km prévu dans la CCT du 20 novembre 2023.

Néanmoins, ce montant forfaitaire d’indemnité kilométrique trimestrielle peut être utilisé pour indemniser vos volontaires (sauf si vos conventions de volontariat ou votre ROI prévoient d’autres règles d’indemnisation).

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la news de la CESSoC ainsi que le commentaire de la CCT du 20 novembre 2023.

L’EssenCCiel n°9 – Juin 2025

L’EssenCCiel n°9 – Juin 2025 500 500 ACC

Vous trouverez ici l’EssenCCiel n°9 de juin 2025.

Vous retrouverez dans ce numéro :

  • Des actualités qui portent notamment sur les APE, le Fonds Maribel, les prévisions d’indexation, la remise du dossier justificatif, etc.
  • Un dossier relatif à la notion de mandataire public dans la chambre publique et la chambre privée au sein des instances des Centres culturels.
  • Deux FAQ pour savoir si vous êtes concernés par le système de facturation électronique structurée obligatoire à partir du 1er janvier 2026 et pour connaître vos obligations légales en termes de validation par vos instances du dossier de reconnaissance ou de reconduction.
  • Plusieurs ressources, dont le Memento fiscal 2025, des fiches explicatives pour la gestion des emplois Maribel, une circulaire IAA du SPF Finances, etc.

Au regard du nombre d’actus et pour ne pas en alourdir la lecture, cette édition ne contient pas de dossier. Vous retrouverez dans ce numéro :

Bonne lecture !

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Augmentation des barèmes à 99,6985% – Avec effet rétroactif au 1er avril 2025

Augmentation des barèmes à 99,6985% – Avec effet rétroactif au 1er avril 2025 2560 2560 ACC

En application des ANM CF 2022-2025, les partenaires sociaux se sont accordés sur une revalorisation des barèmes à 99,6985% (au lieu de 98,6387% depuis le 1er juillet 2023) des barèmes de référence pour les secteurs en FWB, dont les Centres culturels, à compter du 1er avril 2025 (avec effet rétroactif). À ce titre, une CCT a été conclue au sein de la CP 329.02 ce jeudi 19 juin 2025 pour en prévoir toutes les modalités.

Tous les salaires des travailleur.ses des Centres culturels reconnus devront donc, à compter de cette date, être rémunérés, au minimum, à 99,6985% des barèmes de référence. 2025 aurait dû voir aboutir enfin les barèmes à 100%, les sommes actuellement mises à disposition par le gouvernement ne sont cependant pas suffisantes.

Attention : ces barèmes ne s’appliqueront pas aux travailleur.ses ayant quitté l’association entre le 1er avril et le 31 mai 2025 inclus.

Vous pouvez consulter les grilles barémiques actualisées des rémunérations minimales en vigueur pour notre secteur.

On nous informe qu’une communication a été transmise vers les secrétariats sociaux. Il peut toutefois être opportun d’avoir un contact avec votre gestionnaire de dossier afin de s’assurer qu’il est bien au courant des corrections à opérer. Nous vous invitons à être attentifs aux régularisations pour les mois d’avril et de mai (ainsi que sur le double pécule de vacances éventuellement déjà payé), liés à l’effet rétroactif de l’augmentation des barèmes (Rappel : cette revalorisation barémique ne s’applique pas pour le personnel ayant quitté le CC entre le 1er avril et le 31 mai dernier).

Depuis 2024, la CESSoC a essayé d’anticiper pour éviter cette rétroactivité qui cause des difficultés, ça n’a malheureusement pas été possible, les chiffrages finaux n’ayant été obtenus que tardivement. Pour réduire les coûts de cette rétroactivité, celle-ci a été limitée au deuxième trimestre 2025.

Comme on vous en informait dans l’E-clair du 2 mai dernier, les montants que vous avez reçus dans le cadre de la subvention Décret sur l’emploi socioculturel (DESC) intégraient le supplément lié à l’augmentation des barèmes. Ce supplément couvrait une augmentation des barèmes pour l’ensemble de l’année 2025. On nous informe qu’une partie des moyens que vous avez reçus, initialement prévus – au regard de l’ANM – pour le 1er trimestre (2025), pourront être utilisés afin de couvrir les frais de secrétariat social pour les régularisations.

Selon la FAQ de la CESSoC : Faut-il établir de nouvelles fiches de paie pour les mois d’avril et mai ?

  • Pour les travailleurs toujours en poste : pas nécessairement. Il est possible de regrouper la régularisation rétroactive sur la fiche de paie de juin 2025, sans devoir générer de nouvelles fiches pour les mois d’avril et mai. Cette solution est souvent moins coûteuse et plus simple à traiter pour votre secrétariat social. Dans ce cas, veillez à ce que les montants soient clairement identifiés sur la fiche de paie de juin. Discutez de cette option avec votre secrétariat social pour valider la méthode la moins coûteuse.
  • Pour les travailleurs qui auraient quitté l’association depuis le 1er juin et pour qui l’ensemble des documents sociaux ont déjà été établis : cela nécessitera sans doute d’opérer une mise à jour de l’ensemble des documents.

Si vous appliquez déjà, selon vos règles internes, des barèmes plus élevés, ou des barèmes à 100 % des barèmes de références, vous pouvez continuer à utiliser ces barèmes. Vous n’avez pas d’augmentation à octroyer.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter la FAQ et la news réalisées par la CESSoC.

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